
Note aux lecteurs : La vie de l’homme a ceci de fascinant qu’elle se déroule dans un présent perpétuel. La destination est incertaine, le chemin sinueux et semé de nids-de-poule, les bifurcations infinies. Souvent on se perd en chemin, quand d’autres se laissent voguer comme des ballots sur la rivière.
Mais l’homme, à la différences des autres espèces animales et des patients amnésiques, se rappelle, par la mémoire, de ce qu’il a vécu et de ce qu’il a appris, et possède la capacité de se projeter dans le futur 1 , qu’il s’agisse de programmer une activité, fixer des objectifs, concevoir des scénarios sur l’évolution de telle ou telle variable (la croissance de la population, les cours du pétrole, la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, etc.). L’espoir, et sa cousine l’espérance, sont tendus vers le futur. Le passé, c’est ce présent aussitôt périmé que l’homme abandonne dans le sillage de sa marche incessante et que l’oubli peut faire basculer dans le néant, s’il n’en subsistait des traces.
C’est la tâche, et souvent la joie de l’historien, que d’exhumer ce passé en assemblant un puzzle aussi exact que possible à partir de ces traces, en en comblants les interstices par des conjectures, et en lui restituant un sens général par son interprétation. C’est la différence, parfois l’opposition de ces dernières, qui explique les querelles d’historiens. Il y a, par exemple, une historiographie de droite (Gaxotte) et une historiographie de gauche (Matthiez, Lefebvre, Soboul) de la Révolution française.
Je me suis livré à cet exercice d’historien-détective à propos d’un micro-événement, à la fois dans la durée (une heure) et dans l’espace (quelques rues et place d’une ville, la mienne) : la visite du général de Gaulle à Cholet, le 20 mai 1965. Je suis allé à la recherche des « traces », d’abord dans les archives de mon père, qui, ancien collaborateur du Général, et jeune nouveau maire de Cholet, fut un acteur-clé de cette journée. J’ai parcouru le web pour retrouver des extraits des actualités télévisées de l’époque, et quelques compte-rendus de la presse locale. J’ai recueilli les souvenirs de quelques témoins, jeunes adolescents à l’époque. Le reste, ce sont mes conjectures et mon interprétation.
20 mai 2025
« Sauver quelque chose du temps où l’on ne sera plus jamais »
Annie Ernaux, Les années, 2008.
Du 19 au 23 mai 1965, le général de Gaulle, président de la République française depuis décembre 1958, effectue une tournée de cinq jours dans l’Ouest, visitant successivement la Vendée, le Maine-et-Loire, la Mayenne, et la Sarthe 2 (cf. figure 1 et annexe). Il est accompagné de son épouse Yvonne, ainsi qu’à différents moments du périple, des ministres Roger Frey (intérieur), Edgar Pisani (agriculture), Jean Foyer (justice), Alain Peyrefitte (information), Jacques Maziol (construction) et du premier ministre, Georges Pompidou.

Le 20 mai 1965, le général de Gaulle s’arrête à Cholet, la première fois qu’un Président visita jamais notre ville.
Rappelons que le Général avait été élu premier président de la Ve République en décembre 1958, mais à l’époque par un collège restreint de quelque 80 000 élus (parlementaires, etc.). C’est en 1962, par la voie d’un référendum controversé 3, que De Gaulle fit adopter l’élection du président au suffrage universel, pour que ce dernier ne doive plus sa désignation, et donc son autorité, au jeu des partis, qu’il exécrait.
En mai 1965, De Gaulle n’est pas encore en campagne électorale, en tout cas pas officiellement. S’il maintiendra un silence presque absolu sur ses intentions, et ne se déclarera que le 4 novembre (pour une élection prévue les 5 et 19 décembre), soit près de six mois plus tard 4, on ne saurait douter que l’idée lui trotte dans la tête. Comment ne pas discerner une allusion très discrète à cette intention dans ces paroles prononcées aux Sables d’Olonne le 19 mai : pour poursuivre son action intérieure et extérieure , déclare-t-il, « il faut à la France une stabilité, une continuité, une responsabilité dans la République. Celles-ci sont établies (…) parce que le peuple l’a voulu. Je suis sûr que demain, et ensuite à travers l’avenir pour la même raison, elles nous seront maintenues » ? A Cholet, le lendemain, il reprendrait cette idée, presque au mot près. Et qui d’autre que lui – nous est-il suggéré – pourrait garantir cette stabilité, cette continuité et cette responsabilité ?
Après la Vendée, le 19 mai et le 20 au matin, le Général rejoint Cholet par le train (dans une rame dite à grand parcours (RGP)) depuis Fontenay-le-Comte. A la gare, où il arrive vers 15h20, il est accueilli par Jean Foyer, le préfet de Maine-et-Loire, René Jannin, et le maire de Cholet, Maurice Ligot, élu seulement deux mois plus tôt lors des élections municipales des 14 et 21 mars 1965 (figure 2).

Le président, vêtu en civil, et le maire prennent place à l’arrière de la voiture présidentielle, une rutilante Simca Vedette, modèle Présidence, décapotable et de couleur noire 5. A l’avant, le chauffeur est flanqué de l’aide de camp du Général, le Commandant Besnault 6. Le véhicule descend la rue du Paradis, bifurque vers l’avenue Gambetta, s’engage dans la rue Nationale, avant de déboucher sur la place Travot, où il s’immobilise devant l’ancienne mairie (aujourd’hui siège d’une brasserie), un trajet d’environ un kilomètre (figure 3).

Tout le long de cet itinéraire, une foule dense et enthousiaste.
A la grille de la mairie de l’époque (figure 4), le général de Gaulle est accueilli par M. Robert Manceau, premier adjoint.

L’escalier de la mairie est encadré par deux croix de Lorraine 7 en lierre, et sur les marches les membres du groupe folklorique des Compagnons du Mouchoir (sous la houlette de Jules Raveleau, surnommé « tonton Jules » 8, dont les vieux Choletais se rappellent la figure ronde et enjouée) en costume et coiffe traditionnels, forment une haie d’honneur 9 (figures 5 et 6).


A sa sortie de la mairie, le Général se rend au foyer du théâtre où lui sont présentées les notabilités locales. Après avoir salué les anciens combattants, il rejoint ensuite un podium installé sur la place Travot baignée de soleil et pavoisée de tricolore comme toutes les façades des rues environnantes, devant ce qui était encore le théâtre municipal (figure 7).

Le maire de Cholet prend d’abord la parole. Il dit l’ « honneur particulièrement émouvant » qu’il ressent à recevoir à Cholet celui dont il fut le collaborateur pendant quatre années 10. Il souligne ce qui fait, selon lui, la singularité de Cholet, d’être une « ville laborieuse, consacrée totalement à l’austère travail ». Il interprète le « miracle choletais » comme étant « celui du développement d’activités industrielles importantes par la seule énergie et le seul esprit d’entreprises de ses hommes et de ses femmes. » (figure 8)


Le Général s’élance alors et commence par saluer « cette preuve magnifique d’unité nationale que Cholet offre aujourd’hui à la région, à l’Anjou, à la France ». Son discours, par ailleurs assez plat à l’aune de ses standards habituels, est une sorte de résumé de la politique nationale qu’il conduit pour façonner « notre destin », et qui consiste dans le triptyque : prospérité, solidarité et paix. A propos de cette dernière, il souligne « le rôle exemplaire » d’une France indépendante, et notamment par rapport à la « double hégémonie (des) deux puissances colossales », qui à l’époque dominaient le monde 11.
A la suite des discours, le Général entonna une Marseillaise, reprise en choeur par l’assistance. Puis, il se livra à un exercice qu’il a appris à goûter depuis sa première rencontre avec des foules françaises venues l’acclamer, à Bayeux le 14 juin 1944 12 : le bain de foule (figure 9). Un témoin de l’évènement, Loïc, alors âgé de 13 ans, élève de troisième à l’école Sainte Marie de Cholet et scout de France, en uniforme beige et foulard rouge autour du cou, me dit la chance qu’il eut de faire la haie d’honneur, sur la place Travot, au « Grand Charles », et de « lui serrer la main qu’il présentait généreusement, tel un sportif finissant glorieusement son épreuve ! » Il ajouta que « le personnage (l’)avait beaucoup impressionné par sa stature ». Un autre témoin, Rémi, alors élève de troisième au collège Colbert, me confia qu’au contraire la main du Général était molle, comme offerte au toucher mais ne recherchant pas la poignée de main, en vif contraste avec l’image d’autorité et d’assurance que renvoyait le Général, à moins que ce ne fût le moyen pour cet homme de 75 ans de préserver ses forces pour la suite de ce marathon épuisant.

L’édition du Monde du 22 mai commentera : « Une population nombreuse, sympathique, curieuse et enjouée a fait un accueil chaleureux au chef de l’État, qui a prononcé, devant une place noire de monde, un discours dans lequel il a repris les thèmes principaux de ses précédentes allocutions. » (figures 10 et 11)


Pendant ce temps, madame de Gaulle visite le pavillon des personnes âgées de l’ancien hôpital (Hospice Saint-Louis 13), en compagnie de Madeleine Delhumeau, adjointe aux affaires sociales. Elle se serait apitoyée devant l’état vétuste de cet équipement qui effectivement ne répondait plus aux besoins d’une ville en plein développement. La décision de construire un nouvel hôpital serait prise fin 1965, mais ce centre hospitalier n’entrera en service qu’en mai 1977, avant d’être inauguré par le premier ministre, Raymond Barre, le 31 juillet 1978. On a aujourd’hui largement oublié ce qu’il en coûta d’efforts à la municipalité de l’époque pour réaliser ainsi « une véritable révolution dans les soins par la qualité et la diversité des services rendus » 14.
Au total, l’étape choletaise n’aura guère duré plus de 55 minutes.
Le président reprend alors la route, en DS 19 noire cette fois, pour rejoindre Angers (figure 12). Au dîner officiel à la préfecture le soir, les convives, dont le maire de Cholet, pourront savourer, entre autres délices locales, un soufflé au Cointreau, accompagné d’un Coteaux du Layon 1945 15.

La presse locale soulignera l’accueil enthousiaste et chaleureux réservé au président (figure 13).

Au soir du 19 décembre suivant, le général de Gaulle était réélu président de la République. A sa grande surprise et déception, les Français l’avaient mis en ballotage et contraint à un second tour contre François Mitterrand, dont il ne sortit vainqueur qu’avec 55% des voix. Il fit mieux à Cholet avec 62,4% (et un taux de participation de plus de 83%) 16. A l’âge, à la virulence accrue des oppositions (rappelons-nous la critique par Mitterrand du « coup d’Etat permanent » que serait la Ve République 17), à l’absence de vraie campagne électorale, il faut ajouter ce que le Général avait lui-même pressenti : à savoir qu’il était l’homme du gros temps, pas de la bonace, et que l’usure corrode même les grands hommes. Même si la liesse de Cholet et d’ailleurs a pu faire illusion. La dissociation dans l’esprit public entre le héros du 18 juin et le président âgé allait s’accentuer jusqu’au naufrage terminal d’avril 1969.
Cette plongée rétrospective dans un micro-événement historique (dans le temps et dans l’espace) a produit une impression curieuse sur l’auteur de ces lignes. Elle a permis de revivre – de façon émouvante – une époque irrémédiablement engloutie, et de mesurer combien en à peine plus d’un demi-siècle notre monde a changé. Tous les protagonistes ayant exercé quelques responsabilités sont morts. Mais aussi, le paysage urbain a changé ; les vêtements et les coiffures ont changé (qui aujourd’hui porte une cravate ou encore un complet veston ?) ; l’attitude aux politiques a changé (imagine t-on aujourd’hui cette déférence et ces scènes de ferveur, que seule pouvait susciter l’apparition rarissime d’un personnage historique, entré de son vivant dans la légende ?) ; les activités économiques ont changé 18; la ligne ferroviaire qui reliait Fontenay-le-Comte à Cholet en passant par les Deux-Sèvres a fermé… ; la voix même des gens a changé…
Cette époque et ce monde sont perdus à jamais, et le plaisir que l’on éprouve à les exhumer est teinté de nostalgie.
Annexe :
Itinéraire du voyage officiel du Général de Gaulle dans l’Ouest
(19-23 mai 1965)
19 mai
Nantes (arrivée le matin par Caravelle à l’aéroport de Chateau-Bougon), Falleron, Froidfond, Challans, Saint-Jean-de-Monts, Croix-de-Vie, Saint-Gilles-sur-Vie, Bretignolles, Saint-Martin, Olonne, Sables d’Olonne (allocution), Talmont, Avrillé, Moutiers-les-Mauxfaits, Saint-Cyr, Luçon, Mareuil, Château-Guibert, Saint-Florent, La Roche-sur-Yon (allocution, dîner officiel et nuit à la préfecture).
20 mai
La Roche-sur-Yon, La Ferrière, les Essarts, Ste-Cécile, St-Vincent-Sterlanges, Chantonnay, Feole-La Reorthe, Ste-Hermine, St-Etienne de Brillouet, Pouille, Fontenay-le-Comte (allocution, train pour Cholet dans une rame à grand parcours (RGP), déjeuner dans le train), Cholet (arrivée à 15h15, allocution), Nuaillé, Trémentines, Saint-Georges-du-Puy, Chemillé, La Jumellière, Chalonnes, Rochefort, Denée, Les Ponts-de-Cé, Angers (allocution, dîner officiel et nuit à la préfecture).
21 mai
Angers, La Daguenière, La Bohalle, Saint-Mathurin, Les Rosiers (où il rend hommage aux Cadets de Saumur), Saint-Clément-des-Levées, Saint-Martin-de-la-Place, Saumur (allocution, départ en train pour Segré, déjeuner dans le train), Segré (allocution), La Ferrière, St-Sauveur, Chemazé (Mayenne), Chateau-Gonthier (allocution), Ligne , Craon, Cosse-le-Vivien, Laval (allocution, dîner officiel et nuit à la préfecture).
22 mai
Laval, Louverne, Martigné, Moulay, Mayenne (allocution), Aron, Grazay, Bais, St-Gemmes, Evron, Asse, Rouesse-Vasse, Sillé-le-Guillaume, Montreuil, Fresnay, St-Rémy, Mamers (allocution, déjeuner à la sous-préfecture), Le Mans (allocution, dîner officiel et nuit à la préfecture).
23 mai
Le Mans, Allonnes, La Suze-sur-Sarthe, Malicorne, Parcé-sur-Sarthe, Sablé, La Flèche (allocution, retour par autorail vers Paris, déjeuner dans le train).
On peut retrouver quelques images de ce voyage sur le site de l’INA : Vendée, Maine-et-Loire (1 – 2) ; Mayenne ; Sarthe.
Notes :
- Selon les chercheurs en neuropsychologie Laura Charretier, Francis Eustache, et Peggy Quinette, qui ont souligné le lien étroit entre mémoire et projection vers le futur, cette dernière est : « une capacité permettant « d’imaginer ou de simuler des événements qui pourraient se produire dans son propre avenir ». Envisagée sous la forme de scénarios futurs plausibles incluant des images, actions ou émotions singulières, la projection future inclut un ensemble de processus cognitifs favorables à la planification, à la mémoire prospective, à la recherche d’objectifs personnels, aux stratégies de coping et à l’imagerie mentale. » La projection vers le futur : neuropsychologie, neuro-imagerie et psychopathologie. 2021. Source. ↩︎
- C’est son 23è voyage officiel en France. Entre 1959 et 1969, le général de Gaulle effectuera 26 voyages présidentiels dans les 90 départements de l’Hexagone. ↩︎
- La voie du référendum (article 11) n’était pas l’un des modes de révision de la Constitution prévus par l’article 89 de cette dernière. De Gaulle raillera « le fétichisme du juridisme » qui inspirait ses critiques (cité par Franz-Olivier Giesbert, dans son Histoire intime de la Ve République, tome 1, Le Sursaut). ↩︎
- Au grand dam de son premier ministre, Georges Pompidou, qui se préparait à une candidature, et n’apprit la nouvelle que le jour-même. Alain Peyrefitte, alors ministre de l’Information, était au courant depuis juillet, mais astreint au secret (C’était de Gaulle. Tome 2. 1999 ) ↩︎
- Pour les passionnés d’automobile, voir cet article. ↩︎
- Né en 1922, décédé en 2003, le Contre-Amiral René Besnault (alors capitaine de frégate) fut d’octobre 1963 à décembre 1966, aide de camp du général de Gaulle à l’Elysée. D’où la casquette blanche sur les photos. ↩︎
- La Croix de Lorraine, aussi appelée « croix d’Anjou », trouve ses origines dans le Moyen Âge. Cette croix à deux traverses, la plus courte étant située au-dessus de la plus longue, tire son nom de la région historique de Lorraine, bien qu’elle ait des racines bien plus anciennes. En 1940, le général de Gaulle la choisit comme symbole de la France libre. Ce choix visait à unifier les Français autour d’un emblème fort, en opposition tranchée avec la croix gammée nazie de l’occupant. ↩︎
- L’association a été créée en 1956. ↩︎
- Les Compagnons offriront au Général une poupée de Choletaise haute de 40 cm. La ville lui offrira un poste radio à modulation de fréquence produit par l’usine de la CSF (ancêtre de Thalès. En 1968, l’usine prendre le nom de Thomson-CSF suite à la fusion réalisée en 1968 entre le groupe électronique Thomson et de la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF). Thomson-CSF est devenu Thalès en 2000) et un service de table tissé et brodé main dans les ateliers de la Linière. ↩︎
- De 1959 à 1963, au Secrétariat général de la Communauté, puis des Affaires africaines et malgaches. ↩︎
- Il refera plus ou moins le même discours le soir même à Angers, avec les quelques ornements supplémentaires…que méritait à coup sûr le chef-lieu du département et la belle ville d’Angers. ↩︎
- C’est en effet le 14 juin 1944, que le Général ayant embarqué le matin à Portsmouth, remit le pied sur le sol de France, près de Courseulles-sur-Mer sur la côte normande, « quatre affreuses années » après son départ pour Londres en juin 1940, aux pires heures de la débâcle. Images de son accueil à Bayeux : Vidéo. ↩︎
- Siège aujourd’hui du Conservatoire du Choletais. ↩︎
- Maurice Ligot. Un maire, une ville. 2015. ↩︎
- Peut-être un clin d’oeil à la visite que De Gaulle fit à Angers en janvier 1945. ↩︎
- Dans la couronne choletaise, son score est plutôt de l’ordre de 80%, ainsi à Mazières-en-Mauges : 94%, Nuaillé : 82%, La Tessoualle : 88%. La population plus ouvrière de Cholet gonflait celui du candidat de gauche. Dans l’ensemble du Maine-et-Loire, De Gaulle obtint 67,5% des suffrages exprimés au second tour. ↩︎
- Livre sorti en 1964. ↩︎
- Parmi les invités au foyer du théâtre figuraient le président national de l’industrie cotonnière, et les présidents du groupement des fabricants de chaussures de la région choletaise, du syndicat patronal du textile de Cholet, et du syndicat patronal des confectionneurs de la région choletaise, mais aussi cinq directeurs d’entreprises qui, hormis la CSF (Robert Pelé), ont toutes fermé depuis (Ernault-Somua, Morellet-Guérineau, Périer, Canselier)… ↩︎
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